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Je crois bien que je viens d’avoir un bébé…

Je n’ai rien publié depuis un petit moment. Mais bon, c’était pour la bonne cause, j’ai une bonne excuse hein : j’étais bien trop occupée. J’étais en train de faire un bébé.

Et tout ce que je peux dire, c’est waouh.

Waouh.

Mais pas simplement un petit waouh bien gentil de rien du tout. Non, un grand waouh de chez waouh.

WAOUH.

OH MON DIEU. Je n’arrive pas à croire ce qui s’est passé dernièrement. Ce fameux mercredi. Mercredi 27 janvier. Un jour… de dingue.

WAOUH résume très bien la situation.

38 semaines et 3 jours de grossesse. 27 janvier 2016: le jour J.

Parfait timing à vrai dire, on n’aurait pas pu espérer une meilleure date.

D’ailleurs, ça faisait même complètement partie du programme si vous voulez tout savoir. Et c’est arrivé. Je n’en reviens pas, c’est juste incroyable.

Alors bon, comment est-ce qu’une telle chose pouvait faire partie d’un programme, me direz-vous.

Eh bien, tout simplement parce que Flo avait décidé que le 27 était le jour parfait pour avoir ce bébé, pour différentes raisons.

Le jour après Australia Day, afin qu’il puisse profiter de son jour férié avant d’attaquer les festivités. Et comme on avait un ami en visite chez nous pour une semaine qui devait repartir deux jours plus tard, c’était parfait, il pouvait être là pour s’occuper de Slo pendant qu’on serait à l’hôpital. Flo n’avait donc rien prévu d’important avec son travail dans les 2 prochaines semaines, exprès. Pas de réunion, pas de rendez-vous important, rien.

Et moi, de mon côté, je me suis lavé les cheveux la veille, juste au cas où (seuls ceux ayant des cheveux longs peuvent comprendre l’importance de ce détail). J’ai pris le temps de plus ou moins terminer mon sac pour la maternité, ne laissant de côté que les choses à ajouter à la dernière minute. J’en ai également profité pour remettre la chambre de Slo en ordre, donner quelques recommandations à notre copain au cas où il se retrouverait seul avec elle.

On avait même notre petit rendez-vous prénatal des 38 semaines prévu à 9h40 ce matin-là, donc de toute façon, on avait prévu d’aller à l’hôpital quoi qu’il arrive.

Parfait.

Oui. Sauf qu’il y avait quelque chose comme 1% de chance que ça arrive réellement.

Mais je ne sais pas. Slo est née lorsque j’en étais à 38 semaines et 5 jours de grossesse, alors même si on était bien conscients que chaque accouchement était différent, on ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer que cette deuxième fois allait être un peu pareille. Tout simplement parce que c’est la seule chose qu’on connaissait, notre seule expérience en la matière. Alors bon, 38 semaines et 3 jours semblait tout à fait possible.

Improbable, mais possible.

Flo a quand même préféré avoir une petite discussion avec mon ventre juste avant, au cas où, afin de mettre toutes les chances de notre côté :

"Ok bébé, tu nous laisses passer une bonne nuit de sommeil, ensuite tu t’arranges pour que maman perde les eaux, et comme ça on ira à l’hôpital dans la matinée, comme prévu. Facile".

Hummm… C’est cela oui. Enfin bon après tout, pourquoi pas.

On est même allés au lit beaucoup plus tôt que d’habitude. Encore une fois, juste au cas où. Je ne me faisais pas de grande illusion mais après tout, ça ne pouvait faire de mal à personne. De toute façon, je vais toujours au lit beaucoup trop tard alors ça ne pouvait que me faire du bien de dormir un peu plus que d’habitude.

On avait donc notre rendez-vous prénatal à 9h40.

Et croyez-le ou pas : Bébé numéro 2 est née à 9h47.

Incroyable, mais vrai.

Oui, elle avait bien décidé de pointer le bout de son nez ce jour-là. Juste comme ça. Suivant nos instructions à la lettre (non mais pourquoi oh grand pourquoi est-ce que mon cher et tendre avait oublié de préciser pendant son entretien avec mon ventre, que je souhaitais plus que tout avoir la péridurale ????).

Bref… Voici donc le petit récit de mon accouchement (dans ses détails les plus croustillants) :

Nous étions donc le 26. Jour national pour l’Australie. Le neuvième pour nous. On venait de passer une super journée.

On est donc allés se coucher plus tôt que d’habitude. Et j’avais perdu espoir (non pas que je me sentais prête ou impatiente plus que ça, mais vu que je commençais à vraiment appréhender, au moins je me disais que le plus tôt serait finalement le mieux, histoire qu’on en finisse au plus vite), j’étais persuadée que rien ne se passerait, c’était juste impossible. Trop simple.

J’ai préféré rappeler à Flo qu’il valait mieux se préparer psychologiquement à passer cette journée du lendemain sans bébé à la clé. Et du coup, ça nous a tous les deux déstabilisés. On était un peu perdus ce soir-là. Comme si on avait vraiment tout planifié sans même tenir compte du fait que c’était quasiment impossible. Et si au final rien ne se passait? Qu’est-ce qu’on allait bien pouvoir faire pendant les prochains jours si c’était le cas ?

Sans compter que je pouvais très bien en avoir encore pour 3 semaines…

Bref, nous sommes allés au lit, un peu déroutés et sans grand espoir. Juste en se disant peut-être bien que oui, peut-être bien que non, on verra.

Ah, si on avait su…

Je me suis levée au milieu de la nuit pour aller aux toilettes. Et j’ai dû me lever un peu vite parce que j’ai ressenti comme une crampe plutôt douloureuse dans le ventre. Mais rien d’autre. Bien évidemment, je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer que ça pouvait être un signe, mais aussitôt recouchée, je me suis sentie mieux.

A 5h25, je me suis à nouveau levée pour une deuxième excursion pipi, sauf que là, surprise! J’en ai profité pour perdre les eaux. Puis j’ai aussitôt commencé à ressentir des douleurs de règles.

Petit choc : je savais que c’était le début de la fin.

C’est à ce moment-là que Slo s’est réveillée pour aller aux toilettes elle aussi. Je lui ai donc dit que son bébé allait sûrement sortir aujourd’hui parce que maman se sentait très bizarre et avait un peu mal au ventre. Sa réaction a été adorable : "Oooohhhh maman, moi je suis contente, youpi!! Génial!!"

Puis elle est retournée se coucher.

Moi, en revanche, je n’ai jamais pu y retourner.

J’ai donc décidé de finir mon sac. Puis j’ai envoyé des textos et des emails à la famille et à nos amis.

A 6h30, Flo a fini par se réveiller. J’ai préféré le laisser dormir et se réveiller de lui-même afin qu’il ne soit pas trop fatigué. Oui, je suis ce genre de femme.

A ce stade, je me sentais exactement comme quand j’avais perdu les eaux avec Slo. Alors, comme ça avait duré plutôt longtemps la première fois, je me suis dit que ça allait sûrement être plus ou moins la même chose cette fois-ci, et je n’ai donc pas vu le besoin qu’on se presse plus que ça.

Ah, si j’avais su… Pauvre naïve que je suis…

Je lui ai donc annoncé la super nouvelle dès qu’il a ouvert un œil :

"Tu veux un bébé aujourd’hui, n’est-ce pas ? Eh bien je suis quasiment sûre que tu vas en avoir un!"

"… Mais… Tu es sûre ou pas??"

"Oui, 100% sûre. Je suis en train de finir mon sac là tu vois."

Gloups. Choc. D’accord, la situation était parfaite, mais n’empêche. Ca arrivait pour de vrai, et ça, c’était bien différent de la théorie.

J’ai quand même décidé d’appeler l’hôpital vers 7h. Et ils m’ont dit de me préparer et de venir dès que je pouvais.

J’ai donc dit à Flo de se préparer. Mais on a pris notre temps (pauvres ignorants que nous étions), tout comme la dernière fois.

Comme je me sentais exactement pareil, je ne m’alarmais pas plus que ça, on a plus ou moins reproduit la même chose. Flo a pris le temps de déjeuner (mais attention, pas un simple petit-déjeuner sur le pouce, non non. Non, Monsieur s’est préparé un petit-déjeuner œufs-bacon s’il vous plait), de prendre une douche. On a fait le lit, j’ai repassé un peu, on a fait des photos dès que Slo s’est réveillée vers 7h30, en disant "Oooohhhhh, youpi, ma petite sœur va sortir aujourd’hui!!! Hourra!!!"

Et on est finalement partis de la maison vers 8h/8h15.

Dans la voiture, je commençais à peiner un peu, les contractions étaient plutôt rapprochées et commençaient à devenir de plus en plus fortes. Encore supportables, mais plus trop sympathiques. Encore une fois, c’était tout comme avec Slo quand on avait été dans la voiture direction l’hôpital.

Nous sommes arrivés vers 8h30, nous nous sommes garés, sommes allés au service des urgences, où nous avons directement été envoyés vers le service maternité, que nous n’avons pas peiné à trouver cette fois.

On nous a alors amenés dans une chambre. Mais lorsque la sage-femme a constaté que mes contractions étaient plutôt intenses et rapprochées, elle a préféré m’envoyer directement dans une salle de travail, juste au cas où (bien joué, bien joué…).

J’avais vraiment l’impression d’être dans Retour vers le Futur. Je me sentais exactement comme quand on était arrivés à l’hôpital pour la naissance de Slo. Pas plus, pas moins.

Du coup, je ne me faisais pas trop d’illusion sur ce qu’ils allaient me dire après m’avoir examinée. Avec Slo, c’est à ce moment-là qu’ils m’avaient gentiment annoncé qu’on ne pouvait pas considérer que le travail avait encore commencé à ce niveau-là. Je m’imaginais donc que ça allait plus ou moins être la même chose.

Mon étudiante sage-femme est arrivée peu de temps après. Et on a commencé à surveiller mon ventre.

Je commençais à avoir bien mal, mais c’était toujours supportable. Il était alors 8h50.

Vers 9h, les sages-femmes nous ont laissés l’espace de quelques minutes, et c’est alors que tout s’est accéléré (avec Slo, tout s’était aussi accéléré très rapidement, mais tout en restant quand même gérable et j’avais eu le temps d’avoir la fameuse piqûre et tout et tout. Bref, c’était chouette, c’était le bon temps…).

Pendant leur absence, j’ai ressenti une très forte contraction, et j’ai continué à avoir très mal une fois qu’elle était censée être redescendue.

Les sages-femmes ont dû revenir approximativement 2 minutes plus tard et même chose, nouvelle contraction plus que douloureuse.

Mon sourire avait plutôt commencé à disparaitre à ce stade-là. Elles ont donc décidé de m’examiner et là, surprise : j’en étais déjà à 6cm de dilatation. Génial. Péridurale s’il-vous-plait!

"Oh, vous êtes sûre? Vous ne voulez pas essayer le gaz plutôt d’abord?"

"Non"

"Alors d’accord, on va préparer la péridurale pour vous".

Super.

Il était à peu près 9h10 à ce moment-là. Sauf que ma douleur a pris une toute nouvelle tournure dans les minutes qui ont suivi.

Flo est allé rapidement aux toilettes. Et lorsqu’il est revenu (encore une fois, approximativement 2 minutes plus tard), il n’a absolument rien compris de ce qui était en train de se passer : il y avait plein de gens dans la pièce, tout le monde était plus ou moins agité. Et moi, je ne pouvais pas m’empêcher de crier de douleur. Flo s’est mis à supplier pour la péridurale.

"Ne vous inquiétez pas, la péridurale arrive. Nous allons juste vous examiner une dernière fois".

Et bang. Juste comme ça, j’étais dilatée de 8cm.

C’est alors que j’ai compris que ce qui était mon pire cauchemar allait très rapidement devenir ma nouvelle réalité:

"Oh, je suis vraiment désolée (oh non oh non oh non!!!!!) mais je crois bien que votre bébé va être là dans les minutes qui viennent (noooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnn…), j’ai bien peur qu’il ne soit trop tard pour la péridurale", dit-elle en me tendant le maudit gaz (non mais c’est pas possible, c’est un CAUCHEMAR!!!!!! Ils ont réussi à m’avoir!!!!!! Je suis perdue!!!!!!!!!!!!!! NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)

Oh mon dieu. OH MON DIEU. Je n’arrivais pas à y croire. POURQUOI, MAIS POURQUOI???????

A ce moment-là, j’avais affreusement mal, c’était absolument horrible. Et c’était la pire des nouvelles qu’on pouvait m’annoncer. Ca a complètement fini de m’achever. J’en ai pleuré. De peur, de panique, de détresse, de douleur. C’était affreux. J’étais traquée, personne ne pouvait rien faire pour moi. J’étais seule, avec mon atroce souffrance, et moi-même.

Vers 9h40, j’ai commencé à sentir une énorme envie de pousser, alors c’est ce que j’ai fait.

Une de mes amies m’a demandé par la suite comment j’avais fait pour rester concentrée alors que je souffrais autant, si ça avait été facile de me focaliser sur mon objectif. J’imagine que lorsque vous vous retrouvez dans une telle situation, vous vous exécutez simplement pour des raisons de survie : si vous ne poussez pas, eh bien vous mourez. Dans d’atroces souffrances.

Le grand final a donc pris en tout et pour tout 7 minutes, j’ai eu à pousser 4 fois et bébé était dehors.

C’est tout ?? Oui c’est tout.

Mais à quel prix! Non mais c’est quoi cette douleur de malade???? A ce niveau-là, ce n’est même plus de la douleur… Non mais sérieusement… Pourquoi ? Mais POURQUOI ??????

Bref. Je l’ai fait (avais-je seulement le choix??). J’ai finalement réussi à faire sortir cet enfant, hurlant à la mort (même si apparemment, je n’ai pas été si bruyante que ça comparé à la moyenne… eh beh!), et je me suis immédiatement sentie mieux dès que ça a été fini. Pas cette sensation d’horrible gueule de bois juste avant la sortie du placenta, comme ça avait été le cas la première fois (enfin un peu de pitié, merci!). Juste un immense, un énoooooorme, giiiiigantesque soulagement.

Oh mon dieu.

OH MON DIEU.

Cette douleur est tellement horrible, elle n’est même pas descriptible.

Pour ceux qui se demandent ce que ça fait, eh bien… imaginez la pire des douleurs que vous n’ayez jamais ressentie. Et vous la multipliez par à peu près un million. Euh, ou plutôt non, un milliard. Et vous êtes complètement pris au piège, il n’y a rien d’autre à faire que d’accepter la fatalité : vous allez souffrir ("Souffrir"… pfff… quel piètre mot. "Agoniser" parait beaucoup plus réaliste). Seul dans votre propre malheur.

"Oh, mais gardez en tête que ceci est une bonne douleur, une douleur positive". Oui, c’est ça. Sauf que quand vous êtes un cas aussi désespéré que le mien, tout ceci vous passe franchement au-dessus. La seule chose qui importe est de pouvoir être soulagé par une vraie méthode, un truc efficace : THE péridurale.

Dommage.

Dieu merci, ma torture est allée extrêmement vite. Et le soulagement a été immédiat dès que bébé a vu la lumière du jour.

Ils l’ont posée directement sur moi.

Avec Slo, j’avais pleuré, pleuré, pleuré d'émotion. Mais cette fois, j’étais trop choquée.

Flo aussi d’ailleurs. Tellement choqué qu’il a dû s’allonger quelques minutes par la suite. Ça avait été trop rapide. Trop dramatique. Trop tout.

Puis après, nous sommes restés un grand moment comme ça. Complètement choqués donc.

Cette fois-ci, ils ne se sont pas occupés de bébé tout de suite. Ils me l’ont laissée un grand moment sur la poitrine, en peau à peau. Je ne pouvais pas m’empêcher de trembler. C’était sûrement dû à cette adrénaline de dingue.

Quelques minutes après la naissance, le placenta est sorti. Puis ils m’ont fait quelques points de suture, mais pas grand-chose, je m’en suis encore sortie presque intacte, tout comme pour mon premier accouchement.

Et puis voilà.

On est restés comme ça pendant super longtemps. Complètement choqués donc. Et choqués. Et puis totalement choqués aussi.

Au final, la paperasse aura pris plus de temps que la livraison de l’enfant.

On aura mis du temps à réaliser.

D’ailleurs, je ne suis même pas sûre qu’à l’heure actuelle j’aie personnellement réalisé quoi que ce soit.

Mais bizarrement, j’étais tout à fait normale après coup, bien, même pas fatiguée plus que ça, limite en pleine forme.

Puis j’ai essayé d’allaiter.

J’ai pris une douche.

Et j’ai été transférée dans une chambre pendant que Flo est parti à la maison pour chercher Slo. On m’avait proposé de rentrer chez moi directement, mais j’ai préféré rester au moins une nuit, juste au cas où (on n’est pas des sauvages non plus, oh!). Et puis aussi et surtout pour avoir un peu d’aide avec cet allaitement. Parce que d’accord, j’ai fait ça pendant 17 mois avant, mais pour être honnête, j’ai plus ou moins tout oublié. Et vu que la première fois, j’avais plutôt eu un mauvais démarrage, un peu d’aide n’était franchement pas de refus.

Et puis bref, nous voilà, quelques jours plus tard. Quasiment deux semaines déjà d’ailleurs. C’est bien vrai, ce que tout le monde raconte… le temps passe vite.

J’ai donc perdu les eaux à 5h25, nous sommes arrivés à l’hôpital à 8h30, et petite sœur est née à 9h47, après un accouchement de dingue on ne peut plus naturel. Qui l’eût cru… Pas moi, ça c’est sûr!!!

Slo est la plus heureuse des grandes sœurs. Elle avait comme des larmes dans les yeux quand elle a vu son bébé pour la première fois, elle a même dit qu’elle voulait pleurer de joie. C’était une rencontre magnifique. Elle l’aime trop, sa petite sœur. Et ça, ça n’a pas de prix. Aucun doute là-dessus, elle va être la meilleure des grandes sœurs.

Bon eh bien… allez, c’est parti pour cette nouvelle vie à 4…

Difficile à réaliser... J’ai 2 enfants !!

Bienvenue à toi, troisième amour de ma vie. On t’aime déjà tellement, si tu savais.

Bienvenue dans la Famille de l’Amour petite Tlo.

A suivre...

OUI, LA VIE AVEC DES ENFANTS, C'EST

QUAND MEME BIEN PLUS MARRANT

Kidilicious, Diary of an expatriate mum

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